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l’usage est le plus répandu ; on l’emploie en dissolution ou sec.

À bord des navires de commerce, où il y a peu de bras disponibles, on doit laver les écuries au moins deux fois par semaine ; ce lavage doit être suivi de lotions, d’aspersions d’eau chlorurée qu’on obtient en délayant avec soin 200 grammes de chlorure de chaux dans 10 litres d’eau. Cette pratique n’a rien d’absolu et doit être subordonnée à diverses influences, dont la prise en considération s’impose d’elle-même aux intelligences les moins prévenues.

Si on ne peut pas employer le chlorure de chaux à l’état de solution, on en répand en poudre sur le plancher, surtout derrière les animaux pour éviter le plus possible l’action irritante du chlore sur les voies respiratoires.

Une autre substance désinfectante, dont les propriétés sont aujourd’hui bien connues, c’est l’acide phénique qui s’emploie en dissolution, à la dose de cinq grammes pour un litre d’eau. On emploie l’eau phéniquée comme l’eau chlorurée en lotions, aspersions. Cette substance peut donc remplacer le chlorure de chaux, mais il est préférable d’employer ces deux agents alternativement.

Après ces lavages désinfectants, il est nécessaire de pratiquer, par tous les moyens dont on dispose, une ventilation énergique, afin de remplacer par de l’air nouveau l’air confiné et chargé des gaz dangereux de l’intérieur du navire. Il faut donc, vu cette indication de ventiler après la désinfection, bien choisir le moment et le temps pour l’opérer.