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difficulté provenant du placement des animaux, il n’y a, le plus souvent, qu’un seul homme pour soigner toute la cargaison, Il y a donc impossibilité de pratiquer un pansage complet ; on doit, par conséquent, se contenter de laver chaque jour les yeux, les narines, les parties génitales, les jambes. On procure ainsi aux animaux un peu de bien-être et on prévient certaines affections.

Désinfection et lavage des navires-écuries.

L’encombrement à bord des navires chargés d’animaux ne vicie pas seulement l’atmosphère dans laquelle ils sont obligés de vivre, en lui enlevant de l’oxygène et lui cédant de l’acide carbonique, mais encore et surtout en produisant des miasmes organiques qui peuvent provenir de sources diverses. Si la ventilation nautique pouvait être toujours pratiquée d’une manière aussi large qu’elle serait nécessaire, la désinfection chimique y deviendrait moins indispensable ; les émanations miasmatiques seraient entraînées et, ne pouvant s’accumuler, elles seraient moins pernicieuses.

Malheureusement, on est encore loin d’être arrivé au degré de perfection dont le point est susceptible ; et, du reste, il est des moments où il est impossible de ventiler, même très peu : aussi les désinfectants sont-ils d’une nécessité absolue.

Les substances désinfectantes détruisent ou neutralisent les matières étrangères qui vicient le milieu atmosphérique. Le chlorure de chaux est celui dont