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plicité, tant sous le rapport de la construction que sous celui de la manipulation, on est vraiment étonné de le voir si peu employé à bord des navires qui font le transport des animaux. La marine de l’État, plus soucieuse des intérêts généraux que celle du commerce, a mis à l’étude des projets d’aération plus active. M. Bertin, médecin de la marine, a, dit-on, résolu la question de la manière la plus avantageuse. Son procédé consiste à provoquer par un foyer ou par la chaleur de la machine à vapeur, un appel d’air dans des tuyaux qui débouchent dans l’entrepont, à peu de distance du plancher. Cet habile officier est parvenu, à ce qu’il paraît, à fournir 150 mètres cubes d’air par animal et par heure.