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Appareils spécialement destinés au renouvellement de l’air.

En premier lieu, on trouve les panneaux, qui sont les seuls appareils naturels d’aération à bord des navires de commerce ; l’air s’y introduit de haut en bas, les voiles qui forment aux vents des plans inclinés, réfléchissent ceux-ci avec une force proportionnée à leur impulsion. Mais c’est là un mode d’aération sur lequel on ne peut pas toujours compter ; car quelquefois le salut du navire exige la fermeture des panneaux, et il faut alors de toute nécessité demander à une ventilation artificielle l’air qui ne pénètre plus par ses voies pour ainsi dire naturelles. La ventilation artificielle a donc pour but de renouveler, dans un lieu donné, l’atmosphère qui s’y trouve confinée ; on n’arrive à ce résultat, dans un espace clos, qu’à la condition que l’air circulant oscille entre deux ouvertures antagonistes, dont l’une fait appel par rapport à l’autre qui sert d’issue. Les appareils dont on se sert pour obtenir cette ventilation sont la manche à vent et le tarare. La manche à vent est un procédé imparfait, qui ne fait qu’atténuer, sans la faire disparaître, l’impureté d’une atmosphère confinée.

Le tarare produit la ventilation par aspiration, c’est-à-dire que l’air pur s’introduit à la faveur d’un vide que le ventilateur tend à produire en aspirant l’air vicié. Cet appareil produit un renouvellement rapide et assez complet de l’air ; comme il est d’une grande sim-