D. Que fit J. C. sur la Croix ?
R. Il rendit l’esprit, & ce ne fut pas le moment le plus douloureux de son supplice.
D. Quels furent les prodiges arrivés à la mort de J. C. ?
R. Le plus grand de ses prodiges, c’est qu’on en parle encore.
D. Pourquoi Dieu a-t-il voulu mourir d’une maniere si ignominieuse ?
R. Ne lui en sachons pas tant de gré ; le genre de sa mort n’étoit peut-être pas à son choix.
D. Quels bienfaits J. C. nous a-t-il procuré par sa mort ?
R. Quand ce ne seroit que le massacre de la S. Barthelemi & l’établissement de la sainte Inquisition.
D. Qu’entendez-vous quand vous dites que J. C. est mort ?
R. J’entends un trait d’histoire fort ordinaire.
D. Jesus-Christ est-il ressuscité ?
R. Ce n’est plus ici un trait historique ; cette question appartient à la mythologie moderne, qui, par parenthese, ne vaut pas son aînée.
D. Après sa Résurrection, à qui Jesus-Christ s’est-il montré ?