Page:Castets - La Chanson des quatre fils Aymon, 1909.djvu/23

Cette page a été validée par deux contributeurs.

au texte ni des vers qu’il y supprime ou qu’il y introduit. À cet égard, ses notes sont insuffisantes, et mêlées d’inexactitudes. J’imprimerai donc entre crochets carrés tout ce qui ne sera pas du texte La Vallière. Cette marqueterie[1] peut étonner l’œil, mais elle garantit la sincérité de l’édition, car à ces signes répond nécessairement une note donnant la leçon corrigée ou remplacée ; d’autre part on jugera sans doute qu’il n’y a rien à noter, quand je reproduis le texte tel qu’il est et non tel qu’il a été mal lu ou modifié sans raison.

Dans la liste qui suit, le premier chiffre désigne la page et le second le vers dans l’édition Michelant. La première leçon est celle du manuscrit La Vallière, la seconde est celle que Michelant a imprimée.

2.23. . . . . . . . dist — Sire, ce a dist. On ne peut lire que dist. En corrigeant d’après B qui a « Sire, chou a dit », il fallait écrire dit ou bien « Sire, ce [li] dist. » 25. aidier — aider. 31. Flamenc — Flament. 3. 1. li — le. 19. en ot — en a. 4.9 et 10. . . trement le feres, ...niere ja n’en seres blasmés, complètement effacés, ont été écrits à nouveau d’après le ms. B, sans que rien en avertisse. 12. trametes — trametres. 16. garnis — armés. 5.1. sabonoi — sablonoiz. 27-32 : la fin de ces vers est effacée. 6.23. puissons — puissions. 7.9. sa — la. 13. Jor — jour. 29. fel — tel. 8.38. rejehis — reichis. 9.5. volsisse — vossise. 21. jou — çou. 10, 12 que — ke. 14. voirs — voir. 32. savom — savon. 20. Effacez dire. 12.30. rosingneus (en toutes lettres) — rosigneus. 13.7. contes — comtes. 13. cortoisse — cortoise. 17. liges sires — sires liges. 34. Se — Si. 14.10. Keuite — Keute. 11. Jor — Jour. 15-17. le — la. 16.16. Natevité — Nativeté. 17.7. entant — entent. 18.32. Jor — Jour. 34. Jor — Jour. 20.5. sanz — sans. 7. garendir — garantir. 21 11. tans — caus. 25.21. faudron — faudrons. 26.19. a pié — a piés. 30.1, oirre — eirre. 22. li — le. 27. li — le.

  1. J’ai déjà employé ce mot dans Maugis d’Aigremont (p. 317). Encadré comme il l’était, je ne prévoyais point qu’il pût prêter à équivoque. Quant au choix entre différentes leçons, je persiste à croire qu’il est dicté en partie par un ensemble de conditions que les hommes de science appellent l’équation personnelle. Nul n’échappe complètement à cette loi. Mais on doit soumettre au lecteur les leçons que l’on écarte. C’est ce que j’ai déjà fait dans les notes du Maugis.