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d’un chien des œufs rouges de tænia propre à cet animal, les vit se développer et acquérir en un mois la longueur d’un pouce, il faudrait encore conclure qu’une fois modifiés, les germes sont devenus immuables.

C’est ainsi que de négation en négation, on arrivait à l’admission forcée de la génération spontanée des Helminthes.

On peut dire avec Bérard, qu’il est invraisemblable, sinon impossible, d’admettre que l’animal dans lequel on observe les entozoaires en a reçu le germe de ses parents. Toutefois le doute peut être permis en ce qui concerne l’impossibilité de substance de ces parasites au dehors du corps des animaux ; car nous verrons que diverses espèces passent la première partie de leur existence dans le corps d’un grand nombre de larves ou d’insectes parfaits, qu’ils abandonnent ensuite pour se rendre dans la terre où ils achèvent leur développement.

Le doute est aussi permis en ce qui concerne la transmission par la mère, car l’hérédité de certains Helminthes reçoit aujourd’hui la sanction d’une explication physiologique positive.

Ainsi dans la ladrerie du porc par exemple, il est facile de concevoir que les proscolex, êtres essentiellement microscopiques, peuvent se trouver mélangés au sperme du mâle qui les a déglutis, que par l’intermédiaire de la semence, par conséquent, ils ont pu être portés jusqu’aux ovules ; ou qu’ils pouvaient déjà, lors de la fécondation, se trouver dans