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CHAPITRE XXXVI.

ver les moyens d’obtenir mon pardon.

— Quoi ! vous voudriez… Laissez-moi.

Enfin, je fis tant qu’elle me pardonna autant de fois que je le voulus.

Nous convînmes ensuite du plus grand mystère vis-à-vis de sa cousine, et elle me dit de la laisser faire, qu’elle se chargeait pour nous revoir de toutes les précautions qu’il faudrait prendre pour ne pas irriter sa jalousie. Vous pouvez me tromper, moi, dit-elle, je ne suis point jalouse ; c’est une frénésie qui ne pénétrera jamais mon ame.

Je revins chez moi, très-content de madame d’Oricante, mais très-embarrassé de ma justification vis-à-vis de madame de Nompart.

Le lendemain je passai chez madame de Nompart, elle n’y était pas : j’allai à l’Opéra, elle était dans sa loge ; elle me reçut parfaitement bien sans me parler de Vincennes. Elle me parla