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LES FEMMES.

sine pour aller à onze heures avec elle à une course de chevaux où elle devait me mener, et que j’étais au désespoir de ne pouvoir pas me rendre à ses ordres.

— Elle ne pouvait rien trouver à redire à cela.

— Sûrement ; mais savez-vous ce qu’elle fit ? Elle arriva aussitôt que moi chez madame de Nompart, et elle lui dit : Ma cousine, je sais que vous allez à Vincennes, et je viens vous demander de m’y mener.

Madame de Nompart me lança un regard d’indignation, et elle lui dit : Mon cœur, ce n’est pas moi qui mène, ce sont mes belles-sœurs ; et dans le moment on les annonça.

— Allons partons, dirent-elles, il est près de midi, nous n’avons pas de temps

— Je ne peux aller avec vous, dit madame de Nompart. Je sens que je