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LES FEMMES.

pour aller à l’opéra nouveau qu’on donnait ce jour-là, et ensuite souper chez madame d’Oricante dont j’étais bien aise de savoir des nouvelles.

— Je crois qu’elles ne furent pas fâcheuses pour vous, reprit Dinval ?

— Vous croyez cela ?

— Il n’était pas difficile de l’apercevoir.

— Je vous avouerai que n’y avais pas trop pensé ; cependant je m’aperçus qu’elle me revoyait avec plaisir. Je lui demandai de ses nouvelles ; elle me dît tout bas, en me regardant avec une espèce d’embarras : Je vous en prie, ne parlons pas de cela ; et elle ajouta : Comment vous êtes-vous quittés avec madame de Nompart ? Elle avait de l’humeur.

— J’imagine bien pourquoi.

— Et moi aussi.

— Je m’en suis allé aussitôt que vous,