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tout complet, riche d’enseignements frappants par leur originalité, mais ne saurait condenser le travail de plusieurs mois. La fin du paragraphe avec ses allusions aux succès obtenus dans les leçons improvisées (cf. chap. XIII) appuierait cette interprétation.

3. Les équations ?

4. Sur ces découvertes en mathématiques, De libris propriis III (I, 112).

5. Un résumé méthodique de cette partie de l’œuvre de Cardan a été donné par Rixner et Siber, Leben u. Lehrmeinungen berühmter Physiker um Ende des XVI. u. am Anfang des XVII. Jahrhunderts, II. Heft, Hieronymus Cardanus, Sulzbach, 1820, in-8, XII-244 pp.. — Cf. aussi Libri, Histoire des mathématiques, II, 169 sqq. ; Duhem, Origines de la statique, I, 34-60.

6. Variamque subire sortem quam παλιγγενεσίαν tu uocare soles, fait-il dire à son interlocuteur dans le Dialogus de Morte (I, 677).

7. Est-ce un énoncé de la loi des grands nombres ?

8. André Alciat.

CHAPITRE XLV

1. Chap. IX et XXXVIII, ici n. 6.

2. En 1536 (cf. chap. XV et n. 1). Il omet les almanachs qu’il avait publiés antérieurement (chap. XXV et n. 2).

3. La première édition, à frais d’auteur, dédiée au prince d’Iston, est inconnue de tous les bibliographes. La 2e dont il parle est celle de Nuremberg, 1543 ; la 3e parut en 1547, également à Nuremberg.

4. Ce recueil, dont le titre italien était Delle burle calde et qui n’a jamais été publié, est un des « libri volgari che diceva il Ridolfo (Silvestri), che fu suo discepolo, che li dettava mentre mangiava e mentre voleva ricreare e sollevare la mente da più serj studj ». (Lettre de Fabrizio Cocanaro au Cardinal Frédéric Borromée, en date du 22 février 1619, citée par Argelati, Bibl. script. mediol., I, 2, p. 314).

5. La citation semble faite à contre-sens.

6. Cf. De Subtilitate, XVIII (trad. fr. 453) : « Souvent i’ay esté admonesté en songeant d’escrire et composer cet œuvre diuisé, comme il me sembloit, en 21 parties… et i’estoy tant espris de volupté et grand plaisir en ce songe, que iamais ie n’en senty vn pareil : il me sembloit que ie fusse rauy hors du sens… »

7. Cardan n’a pas toujours été aussi modéré dans la polémique. (Cf. De libris propriis, I, 122). Ces quelques lignes résument avec discrétion la longue querelle que provoqua la résolution de l’équation du troisième degré. Ayant appris par Giovanni Colla (Zuan Tonini da Coi), un aventurier des mathématiques, que le brescian Nicolò Tartaglia avait trouvé des règles pour la solution du problème du cube égal à un nombre, Cardan à force de prières et de promesses obtint communication, sous une forme d’ailleurs sibylline, de ces précieuses règles. Il s’était engagé à ne les point publier mais, passant par Bologne, il eut les preuves que Tartaglia avait été devancé par un autre mathématicien, Scipione del Ferro. Il se considéra dès lors comme dégagé de