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2. Voir chap. XXX, XLIII, etc.

3. Voir chap. XLII. Eufomia se fit le complice du second fils de Cardan, Aldo, dans un vol avec effraction commis par celui-ci aux dépens de son père, à Bologne le 22 juillet 1569 : un coffre fut forcé et on vola environ trois cents livres d’argent et des pierres précieuses d’une valeur de cent trente-deux écus. Les coupables furent arrêtés, Eufomia condamné aux galères, Aldo banni. (Rivari, op. cit. — Cf. chap. XXVII, note 6 et chap. XLI.)

4. Voir chap. XLIII. Silvestri qui avait fidèlement accompagné son maître à Rome lui succéda au Collège des médecins le 24 novembre 1576 (Bertolotti, loc. cit.) et assura l’édition posthume de De sanitate tuenda ac uita producenda (Rome, F. Zanetti, 1580, in-fol.)

CHAPITRE XXXVI

1. Les testaments de Cardan ont été recherchés et étudiés par Bertolotti (Arch. stor. lombardo IX, 1882), dont la publication a été complétée par Soriga (Bull. Soc. Pavese di stor. patr., 1915) et par Rivari (Mem. per la stor. dell’ univ. di Bologna, IV, 1916). Le premier testament est du 8 avril 1531, le dernier du 21 août 1576.

2. À propos de cette date voir l’introduction.

CHAPITRE XXXVII

1. Cf. De libris propriis III (I, 106) : Ob uigentia bella, Academia in urbem nostram translata est. Abeuntibus etiam professoribus ob inopiam rei pecuniariae, locum cius accepi qui Papiae iam anno MDXXXVI pro me fuerat subrogatus (il s’agit de Boldone) medicinamque professus Mediolani, inde Papiae. C’est en 1543, peu après la naissance de son fils Aldo que Cardan fut appelé à enseigner à Milan (XII Genitur. ex., V, 533). En 1544 il passe à Pavie et en 1545 il abandonne sa chaire pour la reprendre en 1546 (Somn. Synes., IV, Op. IV, 717). Cf. chap. XXXII n. 1.

2. D’après les XII genitur. ex. (V, 523) le résultat sembla justifier cette crainte : Res omnino infeliciter cessit, extra Academiam, sine auditore, inexpertus.

3. Le 16 mai 1534 était un samedi. De libris propriis III (I, 98) donne exactement die domini proxima, scilicet XVII, sacro fonte leuatus est.

4. La version donnée dans De libris propriis, loc. cit., offre quelques différences dans les détails.

5. Cardan a affirmé souvent que l’instigateur et l’auteur de la tentative d’empoisonnement sur sa bru était un valet de son fils, qui ne fut pas inquiété au cours du procès. Voir entre autres : De util. ex. adver. cap. IV, 12 (II, 267 sqq.)

6. Ce rêve est un de ceux que Cardan a le plus souvent rappelés, par exemple dans les diverses rédactions des De libris propriis, II (I, 64) III (I, 101)