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CHAPITRE XXXIII

1. Sans doute se fondait-on pour cela sur les opinions fort sceptiques qu’il avait exprimées dans le De rerum varietate tant sur les sorciers que sur les démons et qui furent condamnés par la Congrégation de l’Index. Voir chap. IV n. 9.

2. Chap. IV.

3. Plus loin chap. XL.

4. Cf. De rerum uarietate, VII, 36 (III, 111) : Confossis oculis pullorum hirundinum acu, sic ut crystalloides effluat, Aristoteles refert restitui oculum ac uisum : quod uerum est, nam ego in tribus pullis hoc expertus sum. Existimant aliqui, chelidoniae foliis a parentibus adhibitis, id contingere… Atque in horum uentriculis lapilli persaepe inueniuntur. Ces pierres, les chélidoines, passaient pour avoir de grandes vertus quand les hirondelles qui les fournissaient avaient été prises au vol, sans toucher terre.

5. Chap. IV et n. 9.

6. Il n’est rien resté de ce dialogue, mais on peut se faire une idée des critiques ou des moqueries qui atteignaient Cardan par la pasquinata de 1563, publiée par Frati d’après le ms 2136 de la bibliothèque de Bologne (Una pasquinata contro i lettori dello studio bolognese nel 1563, Atti e mem. delle R. deput. di storia patria per la… Romagna, IIIe série, XX (1902) pp. 172-186). Voici les traits décochés à Cardan :

Guardati, infermo, non darti alle sue mani,
Se dal’ altri non sei prima abandonato,
Che saresti per Dio tosto spaciato.

7. Cf. Somn. synes lib. IV, (V, 179) : Anno 1538… cum esset ea dies in qua petiturus eram a Xenodochii Praefectis curam pedotrophii cuius possessione iam eram… ut qui longe maiorem utilitatem quam esset praemium loci eius praestitissem. Petii, repulsam tuli, magno cum rubore.

8. Vingt mille écus, sans doute ?

CHAPITRE XXXV

1. Voir chap. XLI. — Cardan a consacré une notice au plus glorieux de ses disciples dans les XII geniturarum exempla (V, 500-501) et en a écrit une courte biographie (IX, 568). Né le 2 février 1522, Ferrari entra chez Cardan à l’âge de quatorze ans, sans posséder aucune connaissance littéraire, et profita si bien des leçons de son maître qu’à dix-huit ans il pouvait enseigner les mathématiques. Collaborateur de Cardan dans l’étude des équations du troisième degré, il donna seul la solution de celles du quatrième degré. Sur son rôle dans la polémique qui mit aux prises Cardan et Tartaglia, voir chap. XLVIII, note 8.