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I (1907) pp. 147-180. Voir aussi XII genitur. exempla (V, 532), De utilitate… (II, 181) et la déclaration d’Aldo que Cardan a transcrite dans son testament de 1575 (citée par Bertolotti, loc. cit.). — Ce deuxième fils fut un déséquilibré, en proie à des crises de fugue (ita est ab anno 14. nunquam se continuit, sed per Italiam continuo peregrinatur). Instable, emporté, violent jusqu’à la fureur, joueur acharné, rien ne put ni le corriger ni le contraindre. Son père recourut, semble-t-il, parfois à des moyens d’une excessive brutalité. (Cf. Responsio ad criminationem D. Euangelistae Seroni, en appendice de De util. ex advers. cap., ed. basil., pp. 1144-1153 : Dicit inter epulas praecidisse auriculam alteri filio. Ebrietatis ergo potius quam crudelitatis esse argumentum). Après avoir eu un moment l’illusion d’un changement (ab obitu fratris mense pene quarto exacto coepit sensim mores commutare. De util., loc. cit.), Cardan renonçant à rien tenter pour le redresser ne pensa plus qu’à se défendre contre ses violences, ses dépenses folles, ses vols domestiques, d’abord en le chassant de sa maison, puis en le faisant interdire de séjour et même emprisonner. Dans son dernier testament il le déshéritait à peu près complètement et ne lui laissait qu’une rente viagère de six écus d’or par mois pour son entretien, sous la condition qu’il ne résiderait pas dans la même ville que son neveu Fazio et qu’il s’abstiendrait de toute tracasserie à l’égard de celui-ci (Bertolotti, loc. cit., p. 654).

7. Son petit-fils qu’il nomma Fazio en souvenir de son père naquit le 21 janvier 1560. Sauf une allusion à la légèreté de son caractère (chap. LII) nous savons peu de chose sur ce dernier représentant des Cardan. Il fut élevé par son grand-père qui veilla toujours à le soustraire tant au contact de la famille Seroni qu’aux mauvais exemples de son oncle Aldo, et qui fit de lui son légataire universel.

CHAPITRE XXVIII

1. Voir chap. IV n. 4.

CHAPITRE XXIX

1. Cardan a raconté plusieurs fois les circonstances de son voyage en Écosse, surtout dans deux éditions de son De libris propriis, celle de 1554 (I, 89-93) et celle de 1562 (I, 136). Il mentionne plusieurs observations faites en cours de route dans De rerum uarietate, IV, 16, VIII, 33, XVII, 96-97, etc. (III, 46, 220, 264, 338, 339, 341).

2. L’archevêque John Hamilton (né le 3 février 1512, pendu en 1571) était le frère de James Hamilton qui exerça la régence durant la minorité de Marie Stuart. Cardan a dressé son horoscope dans le Liber XII Genitur. 508-510).

3. Voir chap. XLV. Pour occuper ses loisirs pendant ce trajet, Cardan composa ses commentaires au De Astrorum indiciis de Ptolémée qu’il dédia à l’archevêque Hamilton (1re éd. Bâle, 1554).