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camarades. Les archives de l’Université de Padoue n’ont conservé aucun document relatif à l’activité de Cardan dans cette charge où il fut appelé le 2 août 1525 (V, 523).

3. Cf. De Consolatione III (I, 619) : At nec… medicorum Patauinorum consensus mitior erga me fuerat : cum lauream (quae mihi iure debebatur) bis iuste denegauerit uixque (pertinacia pretoris) ultimo concessit… Franciscus Bonafides medicus, uir tum optimus, tum simplicissimus, tam fortiter Patauinorum medicorum iniuriae resistebat (quamuis et ipse ciuis) ut non a fratre frater diligentius defendi potuerit.

4. Sur ses démêlés avec le Collège des médecins : Dante Bianchi, G. C. e il Collegio dei Fisici di Milano, Arch. Stor. lombardo, IVe série, t. XVII (1912) pp. 283 sqq. Le motif invoqué pour refuser à Cardan l’entrée du Collège était sa naissance illégitime. Ce doute, qui n’a jamais été parfaitement résolu, semble être né de la séparation où ses parents vécurent de longues années. Voici l’explication la plus nette que Cardan ait donnée : « Mater partum occultari uolebat ne illius affines resciscerent. Pater enim meus, ut senex ac iurisconsultus uiduae matris meae pauperis publicas nuptias auersabatur : ipsa uero turpe ducebat quod diceretur non ex coniuge peperisse. » (De libris propriis, 3, [I, 96].)

5. Les Barbiani, débiteurs du père de Cardan, se refusaient à rembourser leur dette au fils. D’où de longs procès. Cf. ici chap. XVIII.

6. Sur ce mariage voir chap. XXVI et notes.

7. Un noble milanais, Tommaso Piatti, « fiscale e consigliere » du duc Lodovico Sforza, avait fondé par testament en 1499 des cours de mathématiques qui devaient être faits les jours fériés à l’hôpital Sant’Ambrogio. Fazio Cardano figure au nombre des premiers professeurs (cf. chap. III, n. 1). Sur cette institution voir : B. Corte, Notizie istoriche intorno a medici milanesi (1718) p. 185 ; Archivio storico lombardo, IVe série, t. II (1904) pp. 1 sqq.

8. Giovanni Battista né le 14 mai 1534 (XII Genitur. exempla, V, 529), Chiara le 3 novembre 1535 (C. Genitur., V, 471), Aldo le 5 mai 1543 (Ibid., V, 532).

9. Voir chap. XXIX.

10. Guglielmo duc de Mantoue de 1550 à 1587, fils de Frédéric et neveu de Ferrante Gonzaga gouverneur du Milanais de 1546 à 1555.

11. Son fils Giovanni Battista, condamné à mort pour avoir tenté d’empoisonner sa femme, fut exécuté le 10 avril 1560. Voir chap. X, XXVII, XXVIII.

12. Sur l’ordre du Saint-Office (cf. chap. XLIII). Le vingt-sept octobre, d’après les instructions du Légat pontifical son nom fut rayé du rôle des professeurs de l’Université ; le 22 mars 1571 on lui communiqua la décision de l’Inquisition : il devait abjurer les erreurs contenues dans certains de ses ouvrages et renoncer à enseigner et à publier de nouveaux livres (Bibl. de Bologne, ms 1860 : Litterae Sacrae Congregationis 1571-1576, lettres des 18 février et 10 mars 1571). Les erreurs auxquelles faisait allusion la sentence sont sans doute celles qui sont relevées dans les Index expurgatoires (Cf. celui de Soto-Major, Madrid 1667, p. 519). Les circonstances mêmes de l’arrestation sont toujours restées obscures. Sans doute des soupçons devaient-ils être nés depuis longtemps sur la piété de Cardan (cf. chap. XXXIII n. 2) et on lui