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CHAPITRE II

1. Le texte donné par Naudé a provoqué de longues discussions sur cette date, bien inutilement puisque Cardan l’avait indiquée ailleurs et à plusieurs reprises avec précision : 1501 die 24 septembris ho. 6 min. 40 a meridie. (V, 468, 517 ; cf. V, 53.)

2. In Cl. Ptolemaei Pelusiensis IIII de Astrorum indiciis, aut, ut vulgo vocant, quadripartitae constructionis libros commentaria… Practerea… Geniturarum… XII exempla…, Bâle, 1554, in-fol. et plusieurs rééditions.

3. Isabelle.

CHAPITRE III

1. Cardan a souvent parlé de son père dans ses autres œuvres et surtout dans Geniturarum XII exempla (V, 519), Liber de exemplis C. Geniturarum (V, 460-1), De utilitate ex adversis capiendaetc. Partout il met en relief ses qualités morales et son immense appétit de savoir. Fazio, docteur en droit, médecin, mathématicien, passionné des sciences occultes, abandonna la pratique de sa profession (il était procureur du fisc) pour se consacrer à l’enseignement (voir chap. X). Il figure en 1479 sur les rôles de l’Académie de Pavie, en 1502 il enseigne la géométrie aux écoles platiniennes. Ses connaissances lui valurent l’estime de Léonard (Codex atlanticus, fo 222a et 293a). Esprit singulier et confus il mêlait dans ses goûts sciences exactes et pseudo-sciences, et se vantait d’avoir un démon familier (De rerum varietate, III, 320).

2. Sur ce personnage souvent cité dans la Vie, voir aussi De subtilitate, I (III, 366), De rerum varietate, X, 50 (III, 202), etc.

3. La mère de Cardan, née vers 1464 (plus jeune que Fazio de 19 ans, elle avait 37 ans à la naissance de Girolamo, XII Genitur., V, 522), était veuve d’Antonio Alberi. De son premier mariage elle avait eu trois enfants (Tommaso, Giovan-Ambrogio et Caterina) qui moururent de la peste quand Cardan avait trois mois (XII Genitur., ibid.). Cardan en a parlé diversement suivant les temps mais il rapporte de sa tendresse et de son dévouement pour lui des preuves admirables. C’est elle qui, à l’insu de Fazio, lui fournit les moyens d’apprendre la musique ; ses prières firent beaucoup auprès de Fazio quand Girolamo voulut aller à l’université. Fazio mort, c’est elle qui diligentia et sollicitudine incredibili subvint à tous les besoins de son fils cum patrimonium, quod minimum erat, non sufficeret (De consol., I, 619. Cf. De util. ex advers. cap. II, 112, De lib. prop. I, 61). Elle avait de précieuses qualités d’intelligence et de caractère : Quia est mulier, dit son fils, non amplius me extendo, nisi quod fuit ingeniosa, sapiens, liberalis, proba (XII Genitur., V, 520). Elle mourut le 26 juillet 1537 à plus de 70 ans (C. Genitur., V, 470).

CHAPITRE IV

1. 14 mai 1509.

2. Le Recteur était alors un étudiant élu dans chaque Faculté par ses