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MA VIE[1]

  1. Le texte pris pour base est celui de Naudé (N) qui est en quelque sorte traditionnel depuis près de trois siècles.

    Il était cependant possible de l’améliorer. Dans quelques passages la copie milanaise (M) donne une leçon plus claire, plus cohérente et, surtout, confirmée par les ouvrages publiés du vivant de Cardan. C’est cette leçon qui a été introduite dans le texte et celle de N reportée en note.

    Entre deux variantes également obscures ou pareillement indifférentes c’est N qui a eu la préférence. Mais, à l’exception des détails d’orthographe (italianismes comme accademia, ingiurias, Genevra ; particularités de la prononciation dialectale du copiste : grassa, etc. ; habitudes graphiques comme Fatius, nuntius ou Facius, nuncius, etc.), de grossières erreurs de lecture ou des non-sens, assez nombreux (nondum mulgatis libris [c. 3] ; nixi [uixi, c. 3] ; paresga [parerga, c. 10] ; rectoris [rhetoris] ; etc., etc.), toutes les différences entre M et N ont été signalées dans les notes. — On y trouvera en particulier ce que Naudé a coupé et que M a conservé : à la lecture il sera aisé de comprendre pourquoi on n’a pas jugé nécessaire de le réintroduire dans le texte.

    Les corrections conjecturales sont en petit nombre et se justifient graphiquement ou par des rapprochements avec d’autres textes de Cardan.

    Les variantes qui ne sont suivies d’aucun sigle viennent de M.

    La pagination de l’édition originale a été reproduite en marge.