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HONESTA MERETRIX


« Mes cheveux sont à moi comme la feuille à l’arbre,
Et c’est un voile d’or qui rit sur mes pieds nus ;
Mes seins, que le corset n’a jamais contenus,
Sont ronds comme l’orange, et durs comme le marbre.

» De mes yeux nul pinceau n’a bruni le contour ;
Mon col, vierge de fard, est un cygne d’amour ;
Mes lèvres, rouge œillet, de perles sont nacrées.

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