Fr. Teste, Louis Fr. Caillou, Nicolas de Labriere, |
étaient jurés en charge en 1748, ainsi qu’il résulte des ordonnances des maîtres fèvres couteliers déposés à la Bibliothèque Nationale. |
Bacquet, Durand, Gallois, Ricard, |
figurent comme jurés dans l’Almanach des corps des marchands et des communautés en 1758. |
Voici la liste des couteliers, donnée par l’Almanach Dauphin ou 'Tablettes Royales du vrai mérite, en 1777[1].
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Langlois, | coutelier du Roi, rue Dauphine, au Canif. |
Cogné, | |
Jutot, | |
Petit Jean, dit Namur, | |
Michaut, | |
Dulats le Jeune, | rue Saint-Antoine, au G couronné, tient fabrique de couteaux à
cabriolet et à secret, garnis d’or et d’argent avec manches d’écaille, de nacre de perle, d’yvoire, etc. |
Gavet, | rue Croix des Petits Champs, à l’E couronné, coutellerie du Roi,
frappe les manches de couteaux et branches de ciseaux de manière à imiter la ciselure en relief. |
Guelard, | rue aux Ours, à la bonne Renommée. |
Michel, | rue du Petit Lyon, près la Comédie italienne, coutelier de Mgr le
Comte de Clermont. |
Personne, | rue St-Jacques, au Grattoir, coutelier du Roi, tient toutes sortes
d’instruments de chirurgie et coutellerie. |
Vigneron, | Pont St-Michel, instruments de chirurgie. |
J.-J. Perret, | rue de la Tissanderie, à la Coupe, possède le secret de polir l’acier
à telle perfection qu’il forme des miroirs dont la réflexion est aussi naturelle que celle des plus belles glaces de Venise, ce qui lui a mérité l’approLation de l’Académie et l’honneur d’être présenté à sa Majesté[2]. |
Il convient aussi de citer : | |
Berge, | dont les lames eurent une grande réputation pendant tout le XVIIe
siècle ; on a de lui des fournitures où chaque lame sans la monture était payée 15 livres[3]. — Divers modèles de couteaux et de ciseaux portent son nom. |
l’Avant-Coureur, | d’avril 1762, parle du Coutelier : |
Moreau, | rue l’Evèque, Butte St-Roch, à la Brosse d’Or ; il était élève de
Perret. |
- ↑ A Maze Sencier. — Le livre des Collectionneurs.
- ↑ J.-J. P«rret est l’auteur de l’ouvrage le plus estimé qui ait été publié sur l’art de la coutellerie. — Un des miroirs dont il est question plus haut figurait en 1889 au Ghamp-de-Mars à l’Exposition rétrospective de la Coutellerie organisée par M. G. Marmuse. — Le père de Perret était coutelier à Béziers.
- ↑ Livre-journal de Lazare Duvaux.