tion. Ceux qui ne possédaient pas d’arme à feu avaient une lance ou un arc et des flèches.
Avant le départ, tous les ânes avaient reçu des noms soigneusement choisis ; mais les deux nôtres, celui de Dillon et le mien Philosophe et Jenny Lind, étaient les seuls qui eussent gardé leur appellation.
Les trois chiens — nos délices — se nommaient Léo, Mabel, et Rixie. Léo, mon ami particulier, celui qui m’appartenait, avait été acheté à Zanzibar. C’était une grande bête, de race commune et non décrite, dont la taille et l’aspect faisaient l’étonnement des indigènes.
Mabel ou May, un bull-terrier, avait été donné à Dillon par M. Schultze, consul d’Allemagne à Zanzibar ; Rixie était un fort joli terrier de renard, un griffon tacheté que Murphy s’était procuré à Aden.
Le 20 mai, tous les préparatifs étaient achevés, et nous espérions nous mettre en route le lendemain. Murphy n’était pas remis de sa fièvre ; j’étais toujours boiteux ; mais Dillon était parfaitement rétabli, et nous partions pleins d’espoir.