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À cette époque, la caravane, toutes sections réunies, comptait deux cent quarante-quatre membres ;

Dillon, Murphy et moi ;

Issa, le chef de notre matériel ;

35 soldats, y compris Bombay, qui était censé les commander ;

192 porteurs, 6 domestiques, et 3 jeunes garçons.

Nous avions, en outre, vingt-deux ânes et 3 chiens. Plusieurs de nos hommes étaient accompagnés d’esclaves des deux sexes, et numériquement la bande était imposante.


Montures de MM. Cameron, Dillon et Murphy.

Elle avait été plus nombreuse : un soldat et un pagazi étaient morts ; trente-huit porteurs avaient déserté. Nous avions perdu un âne à Chammba Gonéra ; et un autre ayant reçu un coup de pied de l’un de ses camarades, coup de pied qui l’avait rendu boiteux, avait été laissé à Bagamoyo.

Comme armement, nous avions chacun, Dillon et moi, outre des révolvers, un raïfle à deux coups no 12, un fusil de chasse du même calibre, tous les deux faits par Lang, et qui étaient des armes excellentes. Murphy avait un fusil à deux coups no 10, et un no 12 de Lang, que le pauvre Robert avait acheté à Zanzibar.

Nos askaris étaient pourvus de trente-deux sniders et de six fusils de marine. Issa, Bombay et Bilàl avaient des révolvers. Enfin, beaucoup de porteurs avaient des mousquets, fusils à pierre de fabrique française et anglaise, vieux fusils de muni-