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La partie orientale, où j’avais établi mon camp, était la demeure de Vouasouahili[1] et d’Arabes ; mais à cette époque, Habeb-Ibn-Sélim, dit Tanganyika, y était seul ; les autres étaient en course et avaient laissé leurs factoreries sous la garde d’esclaves de confiance.

Tanganyika me montra la maison qu’il avait prêtée à Livingstone. Pour y établir le docteur, il en avait chassé une de ses femmes, à qui cette maison appartenait.


Nyanngoué.

Ceux de mes hommes qui avaient continué à suivre la route, arrivèrent deux jours après moi. Je m’occupai immédiatement d’avoir des canots ; je voulais descendre le Loualaba, essayer de

  1. Nous rappellerons que le Souahil (contraction de Sahouahil), pays des Vouasouahili, et dont le nom signifie rivage, s’applique particulièrement à cette partie de la côte du Zanguebar qui s’étend de Mombas à l’embouchure du Pangani, où commence la Mrima (Terre des Collines) qui est la partie du Sahouahil située en face de Zanzibar. (Note du traducteur.)