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rieur, qui tous avaient entendu parler du khédive et du sultan des Turcs.


Pointe du Steamer, à Aden.

Partis du Caire, après un séjour de peu de durée, nous allâmes nous embarquer à Suez, sur l’Australia, qui nous conduisit à Aden, où le général Schneider, le colonel Penn (le Steel pen[1] de la guerre d’Abyssinie), et tous les autres officiers nous firent l’accueil le plus cordial. Là, nous reçûmes du docteur Shepherd un supplément de quinine, chose précieuse entre toutes, le sine qua non d’un voyage en Afrique. D’autre part, le docteur Badge nous obtint d’un santon, nommé Alaouy Ibn Zaïn El Aïdous, une lettre qui nous recommandait aux soins de tous les bons musulmans, et qui fut le plus efficace de tous nos papiers. Enfin le lieutenant Cecil Murphy, qui remplissait à Aden les fonctions de commissaire d’artillerie, promit de se joindre à nous si le gouvernement de l’Inde voulait bien lui continuer la solde qu’il avait alors ; chose qui lui fut accordée.

  1. Plume d’acier.