au contraire, faire assez d’éloges de leur conduite à notre égard.
Esclave domestique.
Tout le temps que nous
avons été malades, ils sont
venus nous voir, ont fait
prendre chaque jour de
nos nouvelles, nous ont
envoyé des citrons, des
grenades, des tamarins,
des anones, des mangues
et des plats préparés bien
autrement que n’aurait pu
le faire notre cordon bleu.
Pendant notre convalescence,
non seulement ils
reçurent nos visites de la
façon la plus cordiale, mais
ils nous firent des présents
considérables, tels qu’une
douzaine de volailles, une
chèvre, un panier d’œufs,
voire un bœuf.
Ayant appris qu’une vente à l’enchère devait avoir lieu à Taborah, par suite du décès d’un Arabe qui avait trouvé la mort en combattant les Vouarori[1], je me rendis à cette vente pour voir la manière dont elle était conduite.
Près de cent cinquante traitants, Arabes, Vouasouahili et Vouamrima, étaient réunis dans deux grandes pièces ; trois individus remplissaient les fonctions de commissaires-priseurs.
- ↑ Tribu sauvage dont le territoire est sur la route qui va de l’Ounyanyemmbé à la partie sud du Tanganyika.