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SUR LE DEPABTEM. DE L’OISE. 313 on trouva beaucoup de décombres de bâtiments anciens, qui prouverent que la ville s’étendoit jusque dans les prairies. A ces décombres se trou- voient joints des creusets de Savignies , des tuyaux à couler des métaux. La disposition de certains fourneaux fit croire qu’un hôtel des monnoies avoit occupé cette place; ce que confirmerent les mé- dailles qu’on y recueillit des Adriens, des Co- modes , des Antonins, des Faustines. Dix-huit de ces médailles étoient réunies dans la même place. « On attribue aux Beauvaisiens l’invention de « la cire verte ». (Louvet, Hist. de Beauv. Le P. Daire). César, et après lui Hirtius, de Bello Gallico , l. VIII, parlent du sénat de Beauvais. Du temps de Charlemagne, il y avoit a Beauvais des échevins. Cet empereur envoya, en 823, Ebbon Bhotade et Ruolfrid pour tenir avec eux les états. (Capital. , lib. X , c. XXV). Dans le capitulaire de Louis-le-Débonnaire , de l’an 823, Beauvais est appelé comté. Au sacre des rois de France, les évêques de Beauvais et de Laon demandoient au peuple si le prince qu’on venoit de sacrer lui étoit agréable. (Bodin, de Repub., c. V). L’évêque de Beauvais portoit , en 11|79, le mau- teau royal au sacre de Philippe-Auguste. On prétend que la deuxieme année de'l’empire de Néron les murs de Beauvais furent construits ,