procurees dans les différents départements. Il est tres riche , sur·tout en coquilles microscopiques, qui présentent un champ immense à la curiosité, à la patience des naturalistes. Il en a découvert plus de six cents especes jusqu’à present inconnues: son zele infatigable l`ui fait entrevoir une nouvelle carriere qu’il se propose de parcourir pour l’avantage de la science.
M. de Lamarck observe « que, si l’on en excepte l’ouvrage de Brander sur les fossiles du Hampshire en Angleterre, et dans lequel un petit nombre de corps marins se trouvent décrits et caractérisés selon les principes des naturalistes, la plupart des autres ouvrages qui traitent des fossiles n’offrent pas les déterminations précises que les naturalistes ont employées avec tant de succès dans les autres parties de l’histoire naturelle. »
Les dessins de M. de France sont peints dans la collection précieuse des velins du muséum par deux artistes tres distingués, les citoyens Maréchal et Oudinot; les descriptions qu’il doit joindre à ses tableaux seront aidées des notes, des observations , et des principes de M. de Lamarck , dont les naturalistes connoissent le génie et les talents. Ces savants réunis vont étudier un champ qui ne promet pas moins de découvertes que celui que leur a fait parcourir le celebre Leuwenhoek, qui, par sa patience et la perfection de ses instru-
