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D U DEPABTEM. D E L’OISE. 147 s’inclinant d’environ dix degrés de l'est à l’ouest, Voici l’ordre des couches placées sous ce banc de coquillages: Sable marneux , Lit de coquillages bivalves, Lit de marne mêlée de pierres calcaires, Lit de sable d’une énorme épaisseur. Les sources , très abondantes, de la vallée , qui commencent a Macquelines , et continuent jus~ qu'à la riviere d'Ourq, contiennent toutes un peu d'alun, qui s’oppose à la dissolution du savon. Dans la prairie de Macquelines , sur une étendue de dix-neuf arpents , on trouve quelques tourbes, mais de mauvaise qualité. Les terres de Thury, chef-lieu du canton, ne sont pas de premiere valeur : l?arpent s’y loue I2 liv. par année; elles sont argilleuses. On voit quelques pommiers sur les grands chemins. C’est un pays de grande culture; tous les hommes y sont laboureurs. Sur cette commune sont étendus en différents bouquets environ quatre cents arpents de bois de toute espece. Les habitants y sont pauvres en général. Un mémoire très bien fait , par le jeune Hericard de Thury, éleve des mines, sur le cours de la riviere de l’Ourq , porte les notes suivantes: « La Grivette, riviere qui arrose le canton de Thury, et afflue dans l`Ourq, reçoitdans ses eaux 10.