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132 DESCRIPTION On voit encore sur un batiment, au pied de la montagne, des tuiles du quatorzieme siecle. On y compte un four à chaux, et trois fours à plâtre. On trouve de l’argile , du sable, une variété de coquillages et de produits marins dans ces mon- tagnes. Dans les moulins, situés sur la riviere d’Au- tonne, on fabrique des huiles de chénevis, de noix, de colzat, et de faînes sur-tout, dans les années ou cette graine est abondante dans les fo- rêts d’Halatte et de Compiegne. M. Carlier, habitant de Verberie , où il est mort en 1787, a fait un traité qui ne laisse rien a de- sirer sur la maniere de recueillir la faine, d`en exprimer l’huile, et de la conserver. Une société avoit établi à Verberie une manu- facture de savon , qui n’existe plus. Les épidémies, les épizooties sont presque in- connues dans ces contrées. Les plantations sur le territoire de Verberie ne sont pas ce qu’elles pourroient être; cependant l’orme, le tilleul, le frêne, le poirier, le pom- mier, y croissent avec facilité. Les terres, en beaucoup de parties, sont sa- blonneuses et d'uu médiocre rapport; les meil- leures sont légeres, et se louent 20 livres l’ar- peut. On cultive en chanvredans les environs à-