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DU DEPABTEM. DE L’OlSE. 123 'deux cents quatre-vingt-sept millesetiers de bled: la semence et la consommation pouvoient monter alors a la quantite de cent vingt-quatre mille cinq cents setiers ; on pouvoit donc exporter de ce pays cent soixante-deux mille cinq cents setiers de bled par an. La quantite d`avoine et de grains de mars pou- voit monter à quatre-vingt-sept mille cinq cents setiers: la semence et la consommation étoicnt de soixante-dix-neuf mille neuf cents setiers; on en pouvoit céder sept mille six cents setiers. On comptoit autrefois dans cet arrondissement jusqu`a quatre-vingt mille bêtes à laine. Le marché de chevaux de Crespy est très consi- dérable; ces animaux y viennent du Vimeux , de Roye, du Santerre , dela Picardie, et sur-tout de la Flandre: on y fait peu d’eleves, parceque les pâturages y sont médiocres. On trouveroit dans les vallées de l’Autonne et de l’Oise des lieux tres propres à l’établissement des haras. Il y a quarante ans qu’on faisoit beaucoup de dentelle et de gros draps à Crespy. La vallée d’Autonne produit une grande quan- tité de pois , qui s’envoient a Senlis , a Compiegne. On nourrit pendant l’hiver les moutons et les vaches , de paille, de pois secs; beaucoup de ces pois secs passent à Paris pa1· Pont-Sainte-Maixence. On vantoit autrefois les excellents haricots de Crespy; leur culture est presque abandonnée.