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100 DESCRIPTION on voit , cn approchant de Duvy , quelques grosses fermes éparses dans la campagne. Ces terres ressemblent en général à celles de la Beausse, sans qu’on y trouve cependant les châteaux im- posants , les allées immenses qui les précedent , et ces bouquets de bois des parcs voisins du chef- lieu qui coupent avec majesté l’uniformité de la route. Avant d’arriver à Duvy on traverse un vallon dont les montagnes rapprochées sont couvertes de ruines: les étangs de cette gorge sont mal tenus, et doivent être mal-sains. Crespy se présente assez bien : les anciennes prisons, placées sur une terrasse; la maison de Saint-Arnoult, les ursulines, la maison de M. De- lahante , en rendent l’aspect tres agreable, et lui donnent un air de richesse que l’interieur ne sou- tient pas toujours. La porte de cette ville est flan- quée de tours rondes qui rappellent ses forces passées. Crespy fut la seconde capitale du Valois; Vez, dont nous parlerons, avoit été la premiere. On Taule, d’ou l’0n distingue le télégraphe de Boulogne. J’ai dé- crit le vaste aspect qu’on a du pied de ce télegraphe sur le San- terre, sur Mont-Didier, sur Amiens, etc.; par ces rapproche- ments on se procure les jouissances de l’aigle et de l’aréonaute ; on se fait le tableau des provinces et des empires , on donne une juste étendue, u11 développement positif à ces points resserrés que présentent les cartes et les mappemoudes.