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Peut-être y a-t-il là-bas des maisons misérables où l’on ne connait que le visage sombre du mal, et l’aridité des désespoirs ;

Peut-être y a-t-il des querelles, des maladies et des guerres rouges ; des blessés oubliés sur le champ de bataille qui pleurent en appelant leur mère.

Peut-être… Ici nous n’entendons pas, nous ne savons pas, fondus que sont nos cœurs sous les regards du Fils de Dieu.

Ici c’est la Porte du Paradis, et nous sommes les âmes qui viennent d’arriver de la terre, et attendent qu’il plaise à Dieu de les recevoir…

Paradis, Paradis ! Le cœur viril de ma race tremble, quand elle se représente tes allégresses.

Nous t’avons composé un cantique dans la langue celtique, le plus beau des cantiques de la terre,

Et quand il leur arrive de l’entendre ou de le chanter les Bretons versent des larmes, des larmes saintes.

Paradis où nous serons tout le long de l’éternité