Page:Calloch - A Genoux.djvu/140

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Votre Évangile sèche mes larmes, quand je Vous vois, — Né entre deux animaux et mort entre deux voleurs !

Maintenant, que sur moi soit faire Votre volonté entière, — Tout au long de ma vie ! avec un cœur allègre, — J’irais à travers ma nuit en portant mon fardeau, — Puisque Vous m’avez donné, mon Maître, un flambeau.

Ô Foi de mes ancêtres, flambeau béni, — Étoile qui m’accompagne n’importe où je vais, — Puisque vous m’avez, jusqu’à aujourd’hui, conduit, — Brillez sur mon front jusqu’à l’heure dernière !

Paris, Décembre 1912.