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LA TRISTESSE DU CELTE


Je suis jeune, je n’ai pas encore vu vingt étés. — Le soleil autour de moi verse ses rayons de feu, — Les fleurs m’envoient dans le vent leur parfum, — Et pourtant je suis plein de mélancolie toujours. — Pourquoi donc ? — Dieu le sait. Quand il créa le Breton, — Il mit la tristesse à habiter dans son cœur.

Je suis arrivé a l’âge ou l’on aime à vivre, — À courir dans les champs, à s’amuser, à chanter.