Page:Caillot - Voyage religieux et sentimental aux quatre cimetières de Paris, 1809.djvu/227

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

leurs anathêmes, dans son sein paternel ! qu’ils se cèdent les uns aux autres, par une fraternité conciliatrice, la partie de leurs opinions qu’ils n’ont point puisée dans l’Évangile, ou que les siècles n’ont pas consacrée, qu’ils se rapprochent ! qu’ils s’embrassent ! et qu’ils livrent aux flammes tous leurs chefs d’accusation !

Je prévois les réclamations que ces dernières lignes ne manqueront pas d’exciter ; mais je suis tout prêt à répondre aux ennemis de la tolérance, et à leur prouver que les sections chrétiennes sont moins divisées par leurs, dogmes, que par leurs ressentimens.