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fléau ? C’est que le sentiment agite doucement le cœur, et que la sensibilité le remue toujours avec une vivacité et une force qui rendent souvent les facultés physiques victimes de ce mouvement indépendant de la raison. Quel qu’ait été l’objet de là sensibilité de madame Boissière, mon cœur s’émeut par le seul voisinage de sa dépouille ; et j’unis volontiers mes regrets à ceux de l’époux qui l’a perdue.




Au nord, et contre la muraille de l’ouest, est une tombe qu’avoisine un petit bosquet. On y a gravé cette inscription :


CI-GIT


Angélique Brochant[1],
épouse de P. F. Roger
de Gouzangré,
décédée à Paris, en 1806, âgée de 26 ans.
  1. Les champs de mort de la capitale ont déjà reçus la dépouille de plusieurs individus respectables de la famille Brochant, dans laquelle les vertus sont un héritage que les pères transmettent à leurs enfans.