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Douée d’une ame forte, d’un cœur sensible,
héroïne chrétienne,
renonçant sans regrets au plus bel âge de la vie,
elle emporta avec un calme religieux,
dans la tombe,
les espérances et la douleur amère
d’une famille inconsolable,
le 5 août 1807.


Un peintre voulant représenter la douleur d’Agamemnon, obligé par l’oracle de livrer sa fille Iphigénie pour être immolée, ne crut rien faire de mieux que de voiler la figure de ce père infortuné. Imitons s’on exemple en jetant un voile sur le visage des parens de la jeune et vertueuse héroïne qui repose sous cette tombe. Que beaucoup de jeunes personnes lui ressemblent, et vivent plus long-temps qu’elle n’a vécu, pour l’exemple et le bonheur de leurs semblables !




Je suis le rang des tombes, et j’en passe plusieurs dont ni la forme, ni les inscriptions,