Page:Cahiers de la quinzaine, série 9, cahier 1, 1907.djvu/143

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tersinueuses, où la blancheur autrefois éclatante, aujourd’hui éclatante passée, où la blancheur ancienne éclatante, patinée de la savante et parfaite et parfaitement rectangulaire pierre de taille apporte, donne la ligne, fait l’information, donne la noblesse arrêtée, la décision, la délibération de la forme, marque le trait, souligne le geste, fait la limite, arrête et limite la matière, donne la verticale, donne l’horizontale, donne la fenêtre, donne la porte, donne la barre et la hauteur d’appui, donne la courbe vivante et patiemment ascensionnelle de l’escalier, donne la rampe, impose l’imposte, prépare la gouttière même, (sot qui mépriserait la gouttière ; la cathédrale, qui n’était point sotte, ne la méprisait point, ne la cachait point, la montrait plutôt, s’en amusait sans doute, avec une espèce d’ostentation ; sot qui l’eût méprisée sous le nom de gargouille ; sot aussi qui la mépriserait sous le plus modeste nom, plus allongé, lui aussi plus linéaire, sous la plus modeste forme, linéaire, de chéneau ; quand toute cette Loire, qu’est-ce enfin que l’immense et centrale gouttière de tant de gouttières secondaires de toutes les pluies de tout ce château de terrains, de ce grand château de terrains qu’est son bassin fluvial.) dessine le coin, coupe la fenêtre et la porte, éternellement rappelle à la matière, discrètement mais avec une invincible fermeté rappelle à la matière, au plein rouge ardent et vivant de la matière de brique, et même au plan bleu luisant incliné si étrangement vibrant par plaques, moiré, changeant, luisant quelquefois en rose et en plaques mouillées, presque de rouge, de l’ardoise, où le vieux blanc passé de la noble pierre de taille rappelle à toute cette matière, si noble soit-elle elle-même, aux pleins et