Page:Cahier de la quinzaine, série 8, cahier 11, 1907.djvu/50

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

raison, contre eux-mêmes, qu’il n’y a pas eu un miracle, que l’introduction du monde moderne a été comme les modernes veulent que soient les introductions, que l’introduction du monde et de l’esprit scientifique a été ce qu’ils nomment scientifique.

Il semble bien résulter en effet, notamment de ces travaux de M. Duhem que j’ai dits admirables, que la marche ou le progrès ou simplement que la tradition, — est-elle en progrès ? — des théories scientifiques, de ce qu’aujourd’hui, quand nous sommes sincères, nous nommons des hypothèses, scientifiques, et des théories ou hypothèses métaphysiques au sens et dans la mesure où elles s’embranchent sur des théories ou hypothèses physiques, est, comme d’ailleurs le demandent expressément les physiques et les métaphysiques scientifiques modernes, une marche, une tradition, une légation sensiblement continue.

La seule difficulté qu’il y aurait peut-être serait seulement de trouver, dans la plupart des théories modernes, notamment dans celles qui nous sont contemporaines, sinon dans toutes, d’en trouver qui soient justement dignes d’être nommées je ne dis pas les filles des grandes théories antiques, ni même les filiales, mais où nous puissions seulement reconnaître des théories antiques transposées, à la moderne.

Et par ces articles de M. Duhem, — et par ces idées que nous retrouverons, — nous joignons cette idée de notre maître M. Sorel, — combien, et de combien, n’est-il pas notre maître, ingénieur, dans toutes ces questions qui touchent à la technique, à l’industrie, au sens de la technique et de l’industrie, à la relation de l’industrie, moderne, à la science, moderne, — cette idée que nous