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drois que ces génies heureux, à qui nous devons déjà de si belles tentatives ; fissent entrer les circonstances physiologiques[1] et médicales, qui se rapportent à l’individu dont ils font le sujet de leurs expériences, comme élément essentiel des problêmes à résoudre. Je voudrois, s’il m’est permis de peser sur l’objet dont il vient d’être question, que tout ce qui peut concerner cette singulière production du phosphore, la combinaison de l’azote, l’absorption et l’assimilation de l’oxygène dans les corps qui vivent et sentent, fut examiné suivant les nouvelles méthodes d’analyse, soit en comparant espèce à espèce, et partie à partie ; soit en rapprochant l’individu de l’individu, chez les

  1. M. Humbolt a commencé quelques expériences dans cet esprit, relativement au galvanisme ; mais il ne considère que les différences d’excitabilité des parties, et non point celles qui peuvent avoir lieu dans la combinaison elle-même des élément dont ces parties sont composées. (An 6.)

    Plusieurs des résultats de M. Humbolt sont formellement combattus par des expériences postérieures ; et les faits constans qui se trouvent consignés dans son livre, ont été ramenés aux lois communes de l’électricité animale. (An 10 )