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de cette église, conféra depuis les prébendes qui étaient au nombre de douze.

Pour prévenir toute difficulté entre ledit évêque et les seigneurs de Comines au sujet de leur juridiction temporelle, à Comines, l'évêque reconnut Bauduin pour son avoué, et lui céda la juridiction temporelle qu'il avait en ladite ville; seulement, il fut stipulé que les sergents et officiers de l'évêque pourraient lever certaines rentes, la moitié d'affourage, les droits d'entrée et de sortie, et autres droits, comme cela se pratiquait depuis longues années. Lesdits officiers pourraient aussi y lever des amendes jusqu'à deux sols (1).

Ce fut probablement à cette époque 1250 ou antérieurement, que le château de l'évêque de Tournai fut bâti dans l'endroit qui porte aujourd'hui le nom de Biscopo, en flamand Bischophof; là habitait le bailli qui avait ses adjoints, comme on peut le voir dans les chartes de l'hôpital, qui se trouvent copiées dans un registre, page 73 (2). (l)Mirœus.Cap.132,p.1230;Cap.133p.1231;Cap.134 p.1234. Buzelin. Gallo flandria, p. 330. — Edward Leglay. Cameracum chrislianum, p. 131. (2) A tous ceux qui ces présentes lettres verront, je Rolland Mainfroot, bailli de monseigneur l'évêque de Tournai, à cause de son fief et seigneurie situé en la paroisse de Comines, nommé Ten Walle, suffisam- mentfondé et établi, et nous Jean Tacoen, PasschierPillin,JeanYan Torrout, Joseph Van Belle etGillesKensoen, échevins duditévêque, etc.