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Buzelin et Jacques Legroux pensent qu’il fut fondé et doté par un seigneur de Comines.

Ce qui est bien certain, c’est que, en 1196 (peut-être à l’occasion de l’élection d’un curé), il y eut un débat entre la collégiale de Comines et l’évêque de Tournai, pour savoir laquelle des deux autorités devait nommer le curé, l’évêque Etienne s’arrogea pour lui et ses successeurs, le droit d’établir le curé de Comines, à condition que celui-ci jurerait de respecter les droits des chanoines aussi bien que ceux de son évêque [1].

Ce diplôme qu’Aubert le Mire a conservé, nous offre des points très-curieux. Voici ce qui était assuré au curé : [2]

La quatrième part des offrandes, à savoir : des deniers, du pain, du vin, des cires, des œufs.

La quatrième part des petites dîmes, à savoir : des agneaux, des veaux, des porcs, des oies, du miel et du lin.

  1. Miræus. Supp. dip. part 111, cap. 94, p. 1200.
  2. Hœc sunt quœ assignalœ sunt presbytero ; quarta pars oblationum, videlicel denariorum, panis, vini, candelarum, ovorum.

    Quart apars etiam minutarum decimarum, scilicet, agnorum, vitulorum, porcorum, anserum, mellis et lini.

    Quarta pars etiam denariorum qui solvuntur de hortis. Ex tribus aliis partibus, duo habebunt canonici, tertiam, episcopus.

    Prœterea assignatœ sunt presbytero introductiones, confessiones, quatuor denarii nubentium, visitationes, donationes decedentium, in quibus neque episcopus neque canonici vel eorum vicarii aliquid percipient. Mirœus. (cap.132, p. 1230)