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voix. Depuis six mois je passe les nuits sous ton balcon, jamais tu ne t’endors que bercée par ma guitare. Pour toi je détache une à une les perles des grenades de leurs enveloppes amères. Pour toi je renferme les fins bonbons dans du papier rose orné de rubans verts. Pour toi je défie le taureau. Commande encore, ordonne toujours… Mais viens enfin ce soir, sous les étoiles, aux fontaines de l’Alhambra ! — Salerito ! !


C’est le chant du majo.