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tifs font croire qu’il a visité Lisbonne, mais je n’ose pas l’affirmer.

Il interrompit son séjour en Espagne pour se rendre à Londres pour l’impression des Jours d’Exil, première partie. Les chapitres Galicia, De Vigo à Londres, à bord de l’Ibérie, ainsi que L’Amnistie partielle et Ma Prosopopée, nous manquent. L’introduction du livre fut écrite à Londres ; quelques pages ajoutées au dernier moment portent la date du 23 mars 1854. Sur le livre, v. tome Ier, pp. xxxv-xxxvi. Cœurderoy fut bien déçu quand l’imprimeur le força de « s’arrêter court », et nous priva ainsi pour toujours de tant de chapitres qui, n’ayant pas trouvé place plus tard dans la deuxième partie publiée en 1855, sont perdus (v. tome Ier, pp. 445-446). Il repartit pour l’Espagne et se fixa à Santander, où on le trouve aux dates des 15 avril, 1er, 9 et 27 mai 1854 ; le volume fut publié en mai ou dans les premiers jours de juin.


IX


À l’époque de la guerre de Crimée, une remarque de Charles Ribeyrolles dans L’Homme de Jersey (12 avril 1854) donna l’occasion à Cœurderoy de lui rappeler sa théorie des Cosaques