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la terre ancestrale

ce que vous étiez, je serai avec vous, car moi je n’ai pas changé.

Toute rougissante, ne pouvant maîtriser son émotion, elle s’éloigna vite, pour la cacher.

Alors Hubert Rioux, se tournant vers le Saint-Laurent, vers la glorieuse phalange des ancêtres qui, comme un brouillard que le vent chasse, allait s’évanouissant, enleva son chapeau et clama de tout son cœur :

— Père ! vous pouvez relever le front : la terre ancestrale a toujours le même maître !

FIN