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C’est une guirlande verte
Qui tient sa tête couverte,
Et dont les brillantes fleurs
N’égalent pas ses couleurs,

Le sourire est sur sa bouche,
Son œil n’a rien de farouche,
Son cœur n’a rien de cruel,
Sa grâce, rien de mortel.


ODE III


Je veux que Sincero[1] m’aime jusqu’à la mort,
Me retenant du tout pour unique maîtresse ;
Que la beauté, la grâce avecques la richesse
Pour le favoriser se trouvent d’un accord ;
Qu’il ait un parler doux, qu’il soit gentil, accort,
Né d’honnêtes parens, que sur-tout la noblesse
Qui vient de la vertu, orne sa gentillesse,
Et qu’il soit tempérant, juste, prudent et fort


CHARITE A SINCERO.


ODE IV.


Quand je suis de vous absente,
O mon unique plaisir !
Je n’ai rien qui me contente.

  1. Pour l’intelligence des quatre premières de ces odes, il est bon de savoir que mademoiselle des Roches a fait des vers d’un amant et de sa maîtresse sous les noms de Sincero et de Charite.