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Me trouverez au retour ;
Car je ne puis par nul tour
Souffrir longuement tel peine ! »
Et cil adonc m’apaisoit
Doulcement et me baisoit,
Disant : « Ma belle maistrèce,
Pour Dieu ! ceste grant destrèce
Ostez ; car trop il m’enpoise !
Il convient que je m’envoise ;
Mais je reviendray briefment.
Ainsi à Dieu vous commant, »
Me disoit cil que baisoie
Cent fois ; et grant dueil faisoie
Au départir, et toute heure
Tant com duroit la demeure.