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loquium miscet cum muliere, aut eam juxta morem patriæ honestè amplectitur, etc… »

Je passe les subdistinctions des pages suivantes pour arriver à une des plus grossières superstitions du moyen âge, p. 37, l. 5 : « Coïtus autem CUM DÆMONE, si quis DETUR, præter horrorem bestialitatis continet aliam adhuc malitiam IN CONFESSIONE EXPRIMENDAM, nempe peccati contra religionem, eò quod sit commercium cum infensissimo hoste Dei[1]. » Les lignes suivantes sont remplies, au sujet d’un crime que je ne nommerai pas, de commentaires et de discussions de probabilisme qui n’auraient que le défaut d’être sérieuses, si elles n’étaient d’une obscénité inouïe, l. 17 : « Utrùm etiam exprimere debeat, an agens fuerit an patiens, inter doctores non convenit, satiùs tamen est illud exprimere ; quia videtur conditionem agentis esse saltem circumstantiam notabiliter aggravantem, quippe quæ longe turpior est, quam conditio patientis, etc… Etiam inter doctores disputatur, an qui in vase præpostero cogno-

  1. « L’impureté avec le démon, si elle existe, outre l’horreur de la bestialité, renferme une malice toute spéciale à exprimer en confession, à cause du péché contre la religion que constitue le commerce avec le plus cruel ennemi de Dieu. »