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mencer mes citations en suivant l’ordre de l’ouvrage :

I. T. 1er, p. 9, je trouve l’exemple d’une morale excessivement accommodante : « Si stuprator puellam insequatur, et tandem opprimat ; hæc verò nec fugiat, nec subsidium inclamet, cùm tamen facile posset, et necessarium foret ad evitandam deflorationem, culpa non vacat, quià hoc medium necessarium non adhibendo, ad peccatum interpretativè consentire censenda est. SI TAMEN ex fugà vel clamore immineret periculum vitæ, VEL FAMÆ AMITTENDÆ… nec fugere, nec clamare teneretur puella CUM TANTO SUO INCOMMODO, cùm præceptum resistendi sit affirmativum, non obligans semper pro semper, ut aiunt, sivè in omni circumstantia, ut suo loco docetur[1]. »

II. Malgré l’opinion de saint Bernard (que du reste

  1. « Si une jeune personne se voit poursuivie dans de mauvaises intentions, et qu’elle ne cherche son salut ni dans la fuite, ni en criant au secours, quand d’ailleurs ces moyens sont possibles et nécessaires pour éviter son malheur, elle ne manque pas d’être fautive, parce qu’en négligeant d’user des ressources qui sont en son pouvoir, elle est censée consentir au péché. Si cependant par cette fuite ou par ces cris elle est exposée à voir sa vie en danger, ou À PERDRE SA RÉPUTATION…, elle n’est tenue ni à fuir, ni à crier, parce que le précepte de la résistance étant affirmatif, il n’oblige pas en toute circonstance, comme nous le démontrerons en son lieu. »