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PRÉFACE.

« Nârasimha vient ensuite, puis le Nâradîya, le Çiva (Çâiva), et Texcellent « Dâurvàsasa, puis le Kâpila, le Mânava, après lesquels on place TAuçanasa, « le Varuna, celui qui se nomme le Kâlika’, le Sâmba, et le beau Purâna, « composé par Nandin. On y ajoute le Saura, le Pârâçara, TAditya, qui est « très-développé, Iç Mâhêçvara, le Bhârgava et le Vâsichtha, avec ses développements. Ce sont là les Upapurânas reconnus par les grands sages. »

6. Ensuite le Mâtsya donne la définition d’un Puràna en ces termes : « On « compte cinq parties constitutives d’un Purâna ; un tel livre se nomme une

Bhàgavata, selon ces trois autorités, dix-huit mille : le Nâradîya, selon ces trois autorités, vingt-cinq mille : le Mârkandéya, selon le Bhàgavata et TÂgnéya, neuf mille ; ce Purâna n’est pas cité par le manuscrit du’Mâtsya que j*ai sous les yeux : le Bhavichyat, selon le Bhàgavata et le Mâtsya, quatorze mille cinq cents ; selon TÂgnéya, quatorze mille : le Brahmavâivarta, selon ces trois autorités, dix-huit mille : le Lâigga, selon ces trois autorités, onze mille : le Vâràha, selon ces trois autorités, vingt-quatre mille : le Vâmana, selon ces trois autorités, dix mille : le Kâurma, selon le Bhàgavata et le Mâtsya, dix-sept mille ; selon rÂgnêya, trois mille : le Mâtsya, selon le Bhàgavata et le Mâtsya lui-même, quatorze mille ; selon TÂgnêya, treize mille : le Gâruda, selon le Bhàgavata, dix-neuf mille ; selon le Mâtsya, dix-huit mille ; selon rÂgnéya, huit mille : le Brahmânda, àelon le Bhàgavata et VÂgnêya, douze mille ; selon le Mâtsya, quatorze mille deux cents. Quant à Tordre dans lequel les Purânas sont placé%, trois des listes que j’ai sous les yeux sont complètement d’accord ; ce sont celle du Vâichnava, celle du Bhàgavata (liv. XII, ch. xm), et celle de TÂgnêya, sauf la substitution déjà remarquée du Vâyavîya au Çâiva. Voici 1^ liste de ces trois Purânas : i. Brâhma, 2. Pàdma, 3. Vâichnava, 4. Çâiva, 5. Bhàgavata, 6.Nâradiya,

7. Mârkandéya, 8. Âgnéya, g. Bhavichyat, 10. Brahmavâivarta, 1 1. Lâigga, 1 2. Vârâha, i3. Skânda, lÂ. Vâmana, i5. Kâurma, 16. Mâtsya, 17. Gâruda, 18. Brahmânda. Cette liste serait exactement celle du Mâtsya, si, par une erreur du copiste peut-être, le Mârkandéya n*eût pas été remplacé au septième rang par TÂgnéya, de sorte qu’à partir de ce numéro, la série du Mâtsya devance d’un rang celle de l’Agnéya, de cette manière : 7. Âgnéya, 8. Bhavichyat, 9. Brahmavâivarta, et ainsi de suite, jusqu’au Brahmânda, qui’se trouve le dix-septième au lieu d’être le dix-huitième, comme il l’est dans les autres listes. Pour compléter le nombre classique de dix-huit Purânas, on est obligé d’admettre le Nandi Purâna, qui n’est, à vrai dire, qu’un Upapurâna, mais qui, dans la liste du Mâtsya que j’ai sous les yeux, vient inmiédiatement après le Brahmânda, et est suivi du Nârasimha et du Sâmba. C’est que la distinction des Purânas d’avec les Upapurânas n’est pas nettement tranchée, au moins dans notre exemplaire du Mâtsya ; mais le manuscrit est si mal et si incorrectement copié, que je n’en veux pas tirer une conséquence trop rigoureuse. U me suffira de remarquer que si l’on rétablissait le Mârkandéya au septième rang, la liste du Mâtsya serait identique avec celle de TÂgnêya.

La liste du Kâurma, telle que je la trouve