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NOTICE SUR LES TRAVAUX DE M. EUGÈNE BURNOUF.

6o Némi djataka, ou Histoire de la naissance du Bouddha sous la figure de Némi, pâli et birman, traduit avec explication et avant-propos ; 416 pages in-4o.

7o Suvanna Sama djataka, ou Histoire de la naissance du Bouddha sous la figure de Suvanna Sama, pâli et birman, traduit avec explication et avant-propos ; 449 pages in-4o.

8o Des fragments considérables de Mahadjarma djataka, pâli et birman, traduits de même. Les Djatakas, ou Histoires des naissances antérieures du Bouddha, tiennent une grande place dans les croyances des Bouddhistes de Ceylan et de l’Inde transgangétique. Ces légendes, plus ou moins développées, sont au nombre de 550, parmi lesquelles il y en a dix principales. C’étaient ces dix légendes que M. Eugène Burnouf s’était proposé de traduire en entier, afin de préparer les matériaux de son second volume de l’Introduction à l’histoire du Bouddhisme indien.

9o Kudda Sikkadîpani, ou le Flambeau de la petite inscription, pâli et birman, traduit ; 320 pages in-4o.

10o Patimokka Nissaya, traduction birmane du Patimokka pâli, ou Règles du salut pour les religieux, pâli et birman, traduit ; 611 pages in-4o.

11o On peut rattacher aux études sur le pâli des Recherches sur la géographie ancienne de Ceylan, dans son rapport avec l’histoire de cette île. M. Eugène Burnouf n’a pu exécuter que la première partie de cette tâche, dans un mémoire de 50 pages in-fo environ sur les noms anciens de l’île de Ceylan ; il l’a lu, je crois, vers 1836, à l’Académie des inscriptions et belles-lettres. Il a laissé aussi tout un travail sur les dénominations géographiques qui se rencontrent dans le Mahavansa.

12o Je joins encore à cette classe de manuscrits des Études sur la langue birmane et des notes nombreuses destinées à une grammaire siamoise.


Cinquième classe des manuscrits, bouddhisme du Népal :

1o Huit cahiers, dont quelques-uns de 100 pages et plus, comprenant des traductions de légendes bouddhiques du Népal, extraites probablement des manuscrits donnés à la Société asiatique ou acquis pour elle par M. Hodgson.

2o Le commencement de la traduction du Lalitavistara, une des légendes les plus célèbres de la vie de Sakyamouni. M. Éd. Foucaux a donné depuis lors tout le Lalitavistara, traduit en français avec le texte tibétain.

3o Une légende bouddhique sans titre, traduite du sanscrit, et formant 430 pages in-4o.

4o Des documents très-nombreux pour des additions et des corrections aux notes et aux appendices du Lotus de la bonne loi. Parmi les matériaux de ce genre dont M. Eugène Burnouf n’a pu faire usage, de peur de grossir démesurément le volume, mais qui sont tout préparés, je distingue un Examen, très-long, de la langue du Lotus et une Comparaison de textes sanscrits et pâlis. La rédaction de ces deux morceaux est à peu près complète.

5o Enfin des extraits tibétains de diverse étendue qui devaient servir à éclaircir plusieurs passages du Lotus de la bonne loi.